"Il n'y a pas de psychothérapie sans psychothérapeute. Aucune méthode, aussi excellente soit-elle, aucun manuel, aussi structuré soit-il, aucune donnée, aussi probante soit-elle n'ont jamais guéri quelque souffrance psychologique que ce soit. Cette petite grâce, quand elle arrive - et elle arrive souvent - est le fait de la présence incarnée, résonnante, réfléchie et expressive d'un thérapeute singulier, affranchi des désastreux intégrismes d’approches."
Gilles Delisle
Exiger d'un thérapeute qu'il soit qualifié et compétent parait tomber sous le sens, mais ces critères ne sont pas pour autant suffisants. Sachez que si l'un de vos amis vous recommande un "bon psy", ce n’est pas pour autant qu’il vous conviendra spécifiquement. Choisir son psy est sans aucun doute aussi une "question de feeling". Et là, faites-vous confiance ! Appuyez-vous sur votre ressenti après une première rencontre. Si vous avez envie de le(la) revoir, allez-y ! Si vous avez envie de vous enfuir à toutes jambes, c’est probablement une bonne idée aussi...
Ne vous privez pas de rencontrer plusieurs praticiens, avant de choisir.
Posez-vous la question de savoir s'il vous sera plus profitable d'avoir comme thérapeute un homme ou une femme. Parfois, il peut paraître plus rassurant d'être avec l'un. Avec qui le travail psychothérapeutique vous semblerait-il le plus profitable ?
Souvent, quelques séances vous seront proposées avant de vous lancer véritablement dans un parcours : c'est un temps pour découvrir le thérapeute, lui poser vos questions, préciser avec lui le motif de votre venue, votre besoin et définir le cadre (c’est-à-dire les modalités de la thérapie).
En tant que thérapeutes du lien, nous nous inscrivons dans le courant des praticiens formés à la psychothérapie relationnelle, qui répondent aux critères définis par nos organisations syndicales (FF2P, SNPPsy) et nos associations (SFG, CEG-t).
Ces critères, qui définissent le cadre de l'exercice de la pratique de la psychothérapie, sont plus exigeants que les critères sur lesquels s'appuie le décret n° 2012-695 du 7 mai 2012. La loi s'appuie essentiellement sur des connaissances en psychopathologie.
Nous considérons comme absolument nécessaires :
"...le changement en psychothérapie est une modification des rapports qu'un individu entretient avec lui-même, avec les autres et les choses de son environnement."
François Roustang
La durée d’une séance varie souvent entre 45 minutes et 1 heure.
Elle se déroule en face à face, dans le dialogue. Vous pouvez aborder ce que vous voulez. Le thérapeute vous invitera à parler de vous, de votre vécu, de vos souffrances et difficultés actuelles, de votre enfance aussi. Il vous aidera à vous mettre à l’écoute de vos sensations corporelles, de vos émotions afin d’être mieux connecté à vous-même. Il vous encouragera également à explorer avec lui comment se nouent vos relations.
Le thérapeute peut vous proposer ponctuellement des expérimentations concrètes (ex. expression graphique, vocale, relaxation, modelage…)
En psychothérapie du lien, une thérapie peut durer de quelques mois à plusieurs années. Sa durée est fonction de votre demande et du chemin que vous souhaitez parcourir. Vous pouvez vous contenter de quelques mois. Mais peut-être qu'au fil du chemin avec votre thérapeute, vous découvrirez des pans de votre histoire, de votre personnalité dont vous n’aviez pas bien conscience auparavant. Il se peut alors que vous éprouviez le besoin d’aller les "déplier". Et si vous le décidez, votre voyage durera un peu plus de temps que vous ne l’aviez imaginé initialement...
Vous pouvez, à tout moment, décider d’arrêter votre psychothérapie. N’importe quand, mais surtout pas n’importe comment ! Les modalités d’arrêt font partie du cadre défini en début de thérapie. Souvent, quelques séances sont prévues pour prendre le temps de faire la synthèse, préciser ce qui aurait encore besoin d’être dit et se dire au revoir.
"Ce qui a changé, c'est que je me lève le matin sans angoisse. C'est tellement plus cool!"
"Je me rends compte que je suis dépendante des autres, alors que je croyais pouvoir tout régler seule dans ma vie. Je n'avais pas conscience à quel point cette autonomie acquise, l'était au prix d'une solitude profonde. Maintenant, j'ai un sentiment profond d'appartenir à un groupe, à l'humanité. Je m'aperçois également que je peux apporter quelque chose aux autres."
"Dans le fond, ce qu'il m'est arrivé, c'est grave, mais cela ne valait pas la peine que je continue à empoisonner ma vie actuelle avec ça."
"Je m'accepte tel que je suis. Cela me donne de l'assurance et de la sécurité. Je ne me sens plus obligé d'être autrement que je ne suis."
"Je ne sais pas si j'ai changé, mais en tout cas, au lieu de me sentir "pas comme il faut", je me sens différente des autres et cela ne me pose pas de problème. Et du coup les autres non plus ne m'en posent plus."
"Je me sens libre. Je n'aurais jamais cru cela possible, ce sentiment de liberté. Ca m'incite à découvrir de nouveaux espaces."
"Je ne suis plus submergée par mes émotions comme avant, je n'ai plus de comportements impulsifs. Je vois venir, je n'ai même pas besoin de contrôler, ça redescend tout seul."
"Je savais bien que quelque chose n'allait pas. J'ai réalisé que je m'étais coupée de ce que je ressentais. J'assistais à ma vie sans vraiment y plonger. Maintenant, je suis plus impliquée dans ce qu'il m'arrive. Les autres me touchent. Je me laisse approcher. Je peux aimer."
"J'ai encore des problèmes, mais maintenant je sais que je peux continuer seul. Je sais comment me débrouiller avec moi-même."