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Démarrer une psychothérapie ?

Quand envisager une thérapie ?

 

Lorsque nous devons faire face à une difficulté personnelle, nous pensons, souvent à juste titre, être capables de la surmonter sans aide. Nous pouvons imaginer que « le temps arrangera les choses », que la douleur, la difficulté s’atténueront jusqu’à disparaître. Et très souvent, c’est le cas. Mais il arrive que la situation difficile, la souffrance persistent. Et il n'est pas toujours possible de trouver en soi ou dans son entourage, les ressources nécessaires pour aller mieux.

 

Le bon moment pour démarrer une psychothérapie, c’est lorsque nous avons l’impression que nous ne pouvons plus rester seuls avec nos difficultés, quand nous n'arrivons pas à surmonter un sentiment de détresse, lorsque nous éprouvons le besoin d’une aide extérieure à notre entourage.

 

Les motifs pour démarrer une psychothérapie sont très variés :

  • Un moment de crise, des épreuves, une situation douloureuse, traumatisante : une maladie grave, un deuil, une séparation, une agression, un abus, un burn-out… Vous avez alors besoin d’un lieu pour en parler, trouver du soutien, être accompagné pour "remonter la pente", voire "réapprendre à vivre" pleinement.

 

  • Des problèmes récurrents, voire depuis « toujours » et que vous ne supportez plus : une dépression, un trouble du comportement alimentaire, une problématique d’addiction… La psychothérapie vient alors souvent en complément à un suivi médical. Elle aura pour objectif de lentement, trouver un nouvel équilibre

 

"Le patient est un bien portant qui s'ignore" 

 

François Roustang 

 

Mais souvent aussi, sans qu’aucun événement spécifique ne soit survenu, vous éprouvez le besoin d'une aide psychothérapeutique : 

 

  • Pour des difficultés personnelles : « je me sens mal dans ma peau, un peu déprimé(e) », « je manque de confiance en moi », « j’ai des angoisses, des peurs irrationnelles », « je vis à 300 à l’heure et je n’arrive pas à me poser tellement je suis stressé », « je culpabilise énormément », « j’ai des sautes d’humeur que je n’arrive pas à maîtriser »…
  • Une situation se répète : « mes échecs se suivent et se ressemblent », « je n’arrive pas à passer un cap », « j'ai du mal à prendre des décisions importantes », « je tombe toujours sur des personnes avec lesquelles ça se passe mal », « je n’arrive jamais à ce que je veux »...
  • Des difficultés dans les relations avec les autres : au travail, au sein de mon couple, ma famille, avec mes enfants. Ou encore, « je me sens seul(e), isolé(e) »…
  • L'enfermement dans une situation malsaine : « je sais que la situation est désespérée, vouée à l'échec, mais je n’arrive pas à y mettre un terme »…
  • Une souffrance physique récurrente qui n'est pas expliquée ni durablement soulagée par la médecine : migraines, douleurs au ventre, insomnies ...
  • Un désir de se découvrir, vivre plus pleinement : « je veux mieux me connaître, développer mes potentiels, enrichir ma vie », « où devrais-je investir mes énergies ? », « comment orienter ma vie? »…

Toutes ces raisons – et bien d’autres encore – font partie des motifs les plus souvent invoqués pour entreprendre un travail de psychothérapie.

 

"Il n'y a pas de psychothérapie sans psychothérapeute. Aucune méthode, aussi excellente soit-elle, aucun manuel, aussi structuré soit-il, aucune donnée, aussi probante soit-elle n'ont jamais guéri quelque souffrance psychologique que ce soit. Cette petite grâce, quand elle arrive - et elle arrive souvent - est le fait de la présence incarnée, résonnante, réfléchie et expressive d'un thérapeute singulier, affranchi des désastreux intégrismes d’approches."

 

Gilles Delisle 

Choisir son thérapeute

 

Exiger d'un thérapeute qu'il soit qualifié et compétent parait tomber sous le sens, mais ces critères ne sont pas pour autant suffisants. Sachez que si l'un de vos amis vous recommande un "bon psy", ce n’est pas pour autant qu’il vous conviendra spécifiquement. Choisir son psy est sans aucun doute aussi une "question de feeling". Et là, faites-vous confiance ! Appuyez-vous sur votre ressenti après une première rencontre. Si vous avez envie de le(la) revoir, allez-y ! Si vous avez envie de vous enfuir à toutes jambes, c’est probablement une bonne idée aussi...

Ne vous privez pas de rencontrer plusieurs praticiens, avant de choisir.

 

Posez-vous la question de savoir s'il vous sera plus profitable d'avoir pour thérapeute un homme ou une femme. Parfois, il peut paraître plus rassurant d'être avec l'un. Avec qui le travail psychothérapeutique vous semble-t-il le plus efficace ?

 

Souvent, quelques séances vous seront proposées avant de vous lancer véritablement dans un parcours : un temps pour découvrir le thérapeute, lui poser vos questions, préciser avec lui le motif de votre venue, votre besoin et définir le cadre (c’est-à-dire les modalités de la thérapie).

Critères de qualification d'un thérapeute du lien

 

En tant que thérapeutes du lien, nous nous inscrivons dans le courant des praticiens formés à la psychothérapie relationnelle, qui répondent aux critères définis par nos organisations syndicales (FF2P, SNPPsy) et nos associations (SFG, CEG-t).

 

Ces critères, qui définissent le cadre de l'exercice de la pratique de la psychothérapie, sont plus exigeants que les critères sur lesquels s'appuie le décret n° 2012-695 du 7 mai 2012. La loi s'appuie essentiellement sur des connaissances en psychopathologie. 

 

Nous considérons comme absolument nécessaires :

  • Une formation approfondie à la psychothérapie, qui ne se résume pas à de la psychopathologie,
  • Une thérapie personnelle longue et approfondie,
  • Une supervision régulière de notre pratique professionnelle par un psychothérapeute expérimenté
  • Le respect du code de déontologie de la profession en adhérant à un syndicat et/ou à une association professionnelle.

"...le changement en psychothérapie est une modification des rapports qu'un individu entretient avec lui-même, avec les autres et les choses de son environnement."

François Roustang

Combien de temps dure une séance ?

 

La durée d’une séance varie souvent entre 45 minutes et 1 heure.

 

Elle se déroule en face à face, dans le dialogue. Vous pouvez aborder ce que vous voulez. Le thérapeute vous invitera à parler de vous, de votre vécu, de vos souffrances et difficultés actuelles, de votre enfance aussi. Il vous aidera à vous mettre à l’écoute de vos sensations corporelles, de vos émotions afin d’être mieux connecté à vous-même. Il vous encouragera également à explorer avec lui comment se nouent vos relations. 

 

Le thérapeute peut vous proposer ponctuellement des expérimentations concrètes (ex. expression graphique, vocale, relaxation, modelage…)

Combien de temps dure une psychothérapie ?

 

En psychothérapie du lien, une thérapie peut s’étendre de quelques mois à quelques années. Sa durée est fonction de votre demande et du chemin que vous souhaitez parcourir. Vous pouvez vous contenter de quelques mois. Mais peut-être qu'au fil du chemin avec votre thérapeute, vous découvrirez des pans de votre histoire, de votre personnalité dont vous n’aviez pas bien conscience auparavant. Il se peut alors que vous éprouviez le besoin d’aller les "déplier". Et si vous le décidez, votre voyage durera un peu plus de temps que vous ne l’aviez imaginé initialement...

Quand se termine la psychothérapie ?

 

Vous pouvez, à tout moment, décider d’arrêter votre psychothérapie. N’importe quand, mais surtout pas n’importe comment ! Les modalités d’arrêt font partie du cadre défini en début de thérapie. Souvent, quelques séances sont prévues pour prendre le temps de faire la synthèse, préciser ce qui aurait encore besoin d’être dit et se dire au revoir.

Ce que l'on peut entendre en fin de thérapie...

 

 "Ce qui a changé, c'est que je me lève le matin sans angoisse. C'est tellement plus cool!"

 "Je me rends compte que je suis dépendante des autres, alors que je croyais pouvoir tout régler seule dans ma vie. Je n'avais pas conscience à quel point cette autonomie acquise, l'était au prix d'une solitude profonde. Maintenant, j'ai un sentiment profond d'appartenir à un groupe, à l'humanité. Je m'aperçois également que je peux apporter quelque chose aux autres."

"Je savais bien que quelque chose n'allait pas. J'ai réalisé que je m'étais coupée de ce que je ressentais. J'assistais à ma vie sans vraiment y participer. Maintenant, je suis plus impliquée dans ce qui m'arrive. Les autres me touchent. Je me laisse approcher. Je peux aimer."

 

 

 

 "Je m'accepte tel que je suis. Cela me donne de l'assurance et de la sécurité. Je ne me sens plus obligé d'être autrement que je ne suis."

 

 

"Je ne sais pas si j'ai changé, mais en tout cas, au lieu de me sentir "pas comme il faut", je me sens différente des autres et cela ne me pose pas de problème. Et du coup les autres non plus ne m'en posent plus."

"Je me sens libre. Je n'aurais jamais cru cela possible, ce sentiment de liberté. Ca m'incite à découvrir de nouveaux espaces."

 

"Je ne suis plus submergée par mes émotions comme avant, je n'ai plus de comportements impulsifs. Je vois venir, je n'ai même pas besoin de contrôler, ça redescend tout seul."

"Dans le fond, ce qui m'est arrivé, c'est grave, mais cela ne valait pas la peine que je continue à empoisonner ma vie actuelle avec ça."

 

 "J'ai encore des problèmes, mais maintenant je sais que je peux continuer seul. Je sais comment me débrouiller avec moi-même."